Depuis quelques années, le phénomène de rareté de main-d’œuvre et la croissance du commerce électronique transforment le secteur du commerce de détail. Ajoutez à cela une crise sanitaire mondiale qui ne finit plus de finir, des difficultés d’approvisionnement et un taux d’inflation qui met la table à une éventuelle récession. En réaction, le secteur du commerce de détail et les municipalités examinent des approches différentes, et proposent des idées novatrices.
En 1980, M. Paul-Arthur Fortin, convaincu que « l’entrepreneurship est le meilleur antidote à la pauvreté », lance la Fondation de l’entrepreneurship, une organisation dédiée à l’entrepreneur et à la promotion de la culture entrepreneuriale. Aujourd’hui, on ne compte plus les organisations investies dans le soutien, d’une forme ou une autre, à l’entrepreneur et à l’entrepreneuriat. Au Québec, le développement économique est essentiellement nourri par l’entrepreneuriat local (selon Statistiques Canada, 53% des entreprises au Québec, comptent 5 employés ou moins). Le soutien à l’entrepreneur et la promotion de l’entrepreneuriat doivent alors figurer au cœur de toute stratégie de développement économique.
Avant de parler de « développement économique », le milieu rural vous parlera de «développement territorial», où la vitalité et l’occupation du territoire demeurent les principaux enjeux de développement. L’intervenant en développement économique devra alors recourir à une approche différente, et agira davantage en mode « animation et gestion de projets » pour accompagner les communautés dans la réalisation de projets, souvent de nature agroalimentaire, touristique ou culturelle, en fonction des priorités régionales identifiées.
L’APDEQ sert les artisans du développement économique au Québec en leur proposant des formations, en stimulant la mise à profit de leur réseau et en contribuant à la valorisation et à la reconnaissance de leur profession.
Une attestation de participation sera décernée au participant, dans la mesure où le taux d’absentéisme n’excède pas 20 % des heures prévues à la formation.