M. Lange, suite à des études en géologie et en environnement, a obtenu son doctorat en 2009 au département des sols et de l’environnement de l’Université Laval, avec une spécialisation en physique des sols et des milieux poreux. Il a ensuite réalisé deux postdocs à l’INRS-ÉTÉ. Le premier portait sur l’étude du comportement et du devenir environnemental des matériaux énergétiques contenus dans les munitions que l’on retrouve dans les sols des champs de tir d’entraînement des bases militaires canadiennes. Le deuxième a été réalisé au sein de la chaire de séquestration géologique du CO2 du professeur Malo. Il est ensuite devenu professionnel de recherche à l’Université Laval où il a commencé à travailler sur la valorisation des matières organiques résiduelles, notamment via les procédés de pyrolyse. En 2015, il entre chez Biopterre comme chercheur dans la cellule biomasse et technologies environnementales et en devient responsable en 2017. Actuellement, il gère une équipe de 15 personnes constituée de techniciens, de professionnels de recherche, d’ingénieurs et de chercheurs qui réalisent une cinquantaine de mandats de R&D et d’aide technique par année, en accompagnement de plus d’une vingtaine d’entreprises. Son équipe travaille principalement au développement de bioproduits à valeur ajoutée et à leur conditionnement à partir de résidus organiques divers peu ou pas exploités. Ces bioproduits sont, par exemple, des substrats, des biostimulants ou encore des biofertilisants. Plus spécifiquement, M. Lange s’intéresse à 1) l’évaluation de l’utilisation du biochar en agriculture en lien avec la croissance des plantes et la séquestration du carbone; 2) au développement d’outils multicritères de performance pour l’utilisation des biochars et autres matières organiques résiduelles en agriculture, horticulture et environnement; et 3) à la valorisation horticole et agricole de résidus industriels.